S'il y a quelque chose en hifi que j'aimerais bien comprendre, c'est bien le peu de différence apparente à l'écoute entre les supers fichiers et le AAC, avec entre les deux le format cd.
Cette préoccupation revient systématiquement entre nous ici et pour cause, l'investissement en temps mais surtout en argent sera important pour s'équiper en équipement et en supers fichiers comme tel.
Bien que je sois convaincu de la supériorité des fichiers hirez, le doute demeure. Il y a des gars, des audiophiles à la réputation et à l'expérience au dessus de tous soupçons, qui n'ont pas entendu la différence entre un AAC et un WAV, pire entre un hirez aussi.
Cette réflexion n'a pas pour but de relancer le débat aac/wav/hirez/test à l'aveugle. Cela a été discuté 100 fois et ma foi rien ne peut être ajouté, à moins que...... Une question demeure, qu'est-ce qu'on manque? Quel est l'élément qui ferait que nous puissions faire la différence?
Est-ce qu'un artiste peut se mettre, en studio, dans le même état d'émotion qu'en spectacle? Est-ce que l'émotion deviendrait le critère #1 en hirez, vu la somme d'informations captées? Est-ce que l'émotion peut être captée? Est-ce que la compréhension de la musique est importante ou la qualité du son suffit? Cette compréhension de la musique, si elle est importante, doit-elle l'être des preneurs de son jusqu'aux audiophiles? Juste des preneurs de son? Des audiophiles? Est-ce que nous avons un équipement suffisamment performant pour nous permettre de constater les différences? C'est à dire, est-ce que l'avancée technologique que l'on nous propose est en mesure de nous permettre ces distinctions? Si oui, avons-nous l'installation physique pour le faire? Je pense à la pièce, l'acoustique, l'EQ. Est-ce imaginable d'y arriver un jour?
Du musicien jusqu'à l'audiophile, la somme des aspect à respecter est complexe et quasi impossible d'en négliger un, si l'objectif est de reproduire de la musique.
J'ai l'impression d'être dans une période de flottement ou personne ne sait trop quelle direction prendre. Le piratage, le retour du vinyle, l'informatique permettant à l'audiophile de s'indépendantiser face à une industrie de l'audio qui ne sait plus trop quoi offrir sinon des trucs dignes d'un musée à des prix de l'au delà. Voilà des raisons significatives de ce flottement.
Ici on s'amuse beaucoup surtout grâce à l'informatique mais pour combien de temps encore? Avez-vous encore du plaisir vous autres?