comparatif en aveugle : les violons.

http://actu.orange.fr/sciences/la-legende-du-stradivarius-a-l-epreuve-de-la-science-afp_1098764.html

On attend les résultats avec curiosité !

Bien que pas nouveau, ces tests sont toujours intéressants, d'autant que cela rejoint ma réflexion sur la musique. Il a été écrit à ce propos, objectiviser la subjectivité. C'est peut être là l'impossible alors que chacun l'objectivité ET la subjectivité ont un rôle bien défini dans la fabrication de musique et de son écoute.

Ceci a retenu mon attention à la lecture des commentaires : Ce qui prouve qu'en matière musicale, il faut travailler en équipe et que les langages mathématique et musical ne sont pas incompatibles. C'est ce que je défendrais dans une telle situation.

Quelques questions me taraudent. À l'écoute de ces instruments de musique tous prestigieux, que recherche t'on au fait ? Y a t'il des critères précis (objectivité) qui détermineraient le meilleur entre l'ancien et le nouveau ? Ou bien ce n'est que par l'écoute que les participants, au demeurant des professionnels, jugeront du meilleur (subjectivité). Ici on tente de fondre les deux pôles ensemble (objectivité et subjectivité) mais les questions demeurent tout à fait pertinentes.

Au fond, ce genre de test n'est-il pas une tentative pour nommer un gagnant, de lancer cette compétition sans fin entre l'objectivité et la subjectivité ? Entre la science et la philosophie ? Guerre futile qui dure et perdure dans l'histoire de l'homme.

Chez les audiophiles, les tests à l'aveugle de ce type démontrent que, selon les connaissances et le questionnement du moment, les participants ne peuvent faire la différence entre les fichiers AAC, WAV, 24/96 et 24/192 .

Voilà qui s'inscrit tout à fait dans l'esprit de "qu'est-ce que la musique ?". Ne trouvez-vous pas ?

En fait, c'est une question qui ne devrait pas être. Un violon ne sera pas meilleur qu'un autre, il ne pourra être que préféré, ce qui relève du subjectif, comme tout le reste. Certaines personnes m'aiment, d'autres me détestent, mais là n'est pas la question. Un assassin peut très bien jouer de la flûte. Si on s'attardait à cultiver nos qualitées plutôt que pointer nos défaults, nous serions tous poussés vers le haut. Voilà ce que ce genre de test, avec cette propension récente à tout mathématiser, oublie du haut de sa tour lézardée.

Il est peu probable qu'un ami intime nous écrive une lettre anonyme pleine d'injures, mais nous savons tous que c'est possible.