Politique, le débat

Y a t'il des vendeurs en politique ?

J'ai regardé le débat hier. Comme vous qui l'avez regardé, j'ai mon idée idée mais est-ce qu'un tel débat est en mesure de vous faire changer d'idée ou consolider votre position ou il alimente le cynisme que l'on retrouve dans la population en général ?

Je vous pose la question parce que je trouve que nos gens politique vont à l'encontre de tous les principes de vente. Un vendeur qui démoli le produit concurrent, achetez-vous de lui ? Il faut faire des séminaires de ventes pour confirmer que c'est une tactique qui n'a plus de prise sur le consommateurs et qui provoque même l'effet contraire, c'est à dire le refus d'achat.

Pourtant nos gens politique s'en donne à coeur joie. C'est rendu que si tu veux connaitre le programme du parti X, va au parti Y, tu vas tous savoir. J'observe ce phénomène depuis des années et ma foi il serait temps qu'on le dénonce. N'est-ce pas une façon pour ne pas aborder les vrais problèmes, d'énoncer les vraies solutions. Le temps passé à démolir l'adversaire n'est-il pas du temps perdu à faire de la politique ?

J'aimerais savoir ce que le parti X a à me proposer de même que tous les partis. Je ne m'intéresse pas aux états d'âme des politiciens face à leurs adversaires. Je trouve que c'est un manque flagrant de respect envers la population. Ne sommes-nous pas capable de se faire une idée ?

Alors je vous repose la question, achèteriez-vous d'un vendeur qui ne parle pas de son produit et qui passe le clair de son temps à démolir le produit concurrent ?

Entendues ou lues, phrases qui font réfléchir.


Si tu ne t'occupes pas de politique, la politique va s'occuper de toi.

Si le vote changeait les choses, il serait illégal.

À propos du crucifix de l'Assemblée Nationale, rien à voir avec le patrimoine religieux québécois, c'est un lègue de Maurice Duplessis.

Il n'y a pas et il n'y aura jamais de dialogue ou de compromis possible avec l'extrême-droite. Tous ceux qui s'y sont essayés, pensant jouer au plus fin ont trouvé sur leur chemin plus forts et plus cyniques qu'eux. Ils ont fini submergés et vaincus.
Jacques Chirac

Toujours de Chirac,
Faites attention, la statistique est toujours la troisième forme du mensonge.

Ps de rapport avec la politique mais j'aime bien.

Le cynisme, c'est connaître le prix de tout et la valeur de rien !
Oscar Wilde


N'hésitez pas à nous faire découvrir d'autres perles du genre.

Réflexion à propos du vote de demain.

Par tradition, le québécois ne vote pas pour le parti qu'il veut au pouvoir mais contre le parti qu'il ne veut pas voir là. On appelle ça dans le jargon politique, le vote stratégique. Est-ce bien ? Est-ce mauvais, à chacun de se faire sa propre idée.

Alors demain, je vais aller voter car c'est important. Demain je vais voter pour le parti qui me fait vibrer, qui touche mon espoir, mon envie d'être québécois, de souche et tous les autres, de croire que la politique ce n'est pas une campagne de popularité mais de gestion du bien commun, d'honnêteté et d'abnégation.

Est-ce qu'un tel parti existe ? Absolument et ce parti peut différer du mien.

Demain, j'ai décidé de voter selon mes aspirations, j'ai décidé de voter pour le parti qui se rapproche le plus de ma vision du Québec . Demain au y'iable la stratégie !

Richard

Personnellement, aucun parti ne me fait vibrer et me montre un quelconque espoir possible si minime soit-il. C'est pathétique de voir ce qu'on a comme choix. Au long de cette campagne, les débats furent sans développement d'idées. Comme partis, il y a ceux qui sont au pouvoir et qui ne sont mêmes pas capables de gérer leur propre parti. Il y a les voleurs qui furent trop longtemps au pouvoir. Finalement, Je vais y aller avec un de ceux qui nous ont pas encore fait de tord même si je sais bien qu'ils ne prendront pas le pouvoir.

Je suis pas mal de ton avis mais il y a un parti qui me fait du bien et il n'est pas gros. 

Comme toi je ne gagnerai pas mes élections mais voter pour ces petits partis c'est donner un avis de désaccord sur la façon de faire des plus gros.  

La Pinière, le comté ou le parti Québécois n'a pas présenté de candidat a été le début de la fin pour ce parti.  Geste anti démocratique par excellence.  Le reste a déboulé en salissage.  Je les soupçonne d'adopter cette stratégie pour ne pas trop parler de leur programme.  

Une opinion.

En passant as-tu pris connaissance de mon MP du mois de mars ?

Salut Richard

Non, pas vu ton MP. Je viens de le voir, Ce sera plus tard un de ces 4.

Marc,

D'accord pour une prochaine virée à Québec.

Méchante débarque pour le parti Québécois hier. Un électeur à déclaré que si PKP n'avait pas levé le poing en début de campagne, le parti Québécois serait au gouvernement et majoritaire aujourd'hui.

Qu'en pensez-vous ?

C'est certain que la venue de Péladeau a eu un effet mais au point de créer cette déconfiture ?

Le PQ a été victime de sa témérité. Ils ont joué la grosse carte en déclenchant des élections alors qu'ils se croyaient devenus invincibles. Ils auraient pu accepter des compromis puis rester minoritaires mais le gain du pouvoir les a menés à la perte. J'ai comme l'impression que les 3 mousquetaires du PQ ont savouré une certaine victoire malgré la défaite. Leur boulet est parti. Allo la bisbille qui s'en vient !

Assez d'accord avec ton analyse.

Ce que je trouve curieux c'est qu'on dirait que tous les analystes mentionnent la charte comme la responsable de la débâcle.  J'ai du manquer quelque chose.

Ce matin je lisais l'éditorial de l'actualité et une chose m'a frappé, "les québécois ne veulent plus de la souveraineté"  était-il dit !  Pas d'accord avec ce point de vue alors que ce que les québécois ne voulaient pas pour les 4 prochaines années c'est un référendum.  Je crois qu'il y a confusion sur le sujet.  Je peux me tromper aussi.

Un autre point qui me chicote c'est cette quasi allergie des gens du parti Québécois de ne pas parler ouvertement de la cause de la débarque et je crois que la charte est le couvercle pour cacher la véritable raison, un éventuel référendum.  On dirait que l'admettre c'est comme admettre que les québécois ne veulent pas être souverain.  Je trouve que c'est une mauvaise lecture de la situation.

C'est mon impression et analyse.

La souveraineté reste une lubie qui touche en grande partie les plus vieux baby boomers.  Les jeunes s'en crissent carrément.  L'internet permet à tous de partager et voir ce qui se fait partout dans le monde.  Ça fait maintenant partie d'une ouverture vers l'extérieur au lieu de rester en vase clos dans un monde imaginaire qui n'existera jamais.  Les gens ont d'autres préoccupations que de rêver à un supposé pays. Les temps ont changés, les jeunes qui prennent la place n'en veulent pas. Dans ce cas l'avenir de cette idéologie meurt tranquillement à mesure que le temps avance.  Les supposés méchants anglais ne font plus peur au monde comme les histoires du bonhomme sept heures qu'on nous racontait lorsqu'on était des jeunes flots.  Un jour, la souveraineté sera plus qu'une question de folklore.

Au sujet des jeunes, faudrait être sourd et aveugle pour ne pas arriver à ta conclusion.

Est-ce que la souveraineté est ou sera du folklore ? Je ne sais pas.

J'espère que non parce que c'est très rassembleur. Mon constat est que la souveraineté n'appartient pas à un parti politique mais à nous les québécois. Malheureusement, le projet est porté par un parti politique. De ce fait, il est bien possible que la souveraineté soit reléguée au folklore.

Il est très difficile, voire impossible si porter par un parti politique, de réfléchir la souveraineté dans son entier, c'est à dire de comptabiliser les avantages et les inconvénients objectivement. C'est la seule condition pour répondre à cette toute petite question, est-il possible d'être souverain et que ça marche ?