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 Lu sur Apiguide........

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RicharD

RicharD


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MessageSujet: Lu sur Apiguide........   Lu sur Apiguide........ Icon_minitimeSam 19 Juin - 9:41

Voici quelques définitions trouvé sur Apiguide, site trouvé et proposé par Cbrien :

Ambiance : C'est le sentiment évoqué par un environnement. L'impression sur le plan de l'acoustique d'être dans un espace différent de celui de la salle d'écoute, comme la salle de concert dans laquelle l'enregistrement a été réalisé. On parle alors d'acoustique de salle, celle du lieu de la prise de son et non du local où est installée la chaine Hi-Fi. Cette impression d'être "ailleurs" peut prendre des degrès de crédibilité croissants selon que l'on perçoit de mieux en mieux des éléments propres à la seule acoustique externe (échos de la salle, retour du public, réverbérations diverses, petits bruits de chaise, de fauteuils, de vêtements, sentiment de percevoir les mouvements des corps...). Un bon système doit donner à chaque nouveau CD lu le sentiment de changer totalement de lieu. Cela suppose une pièce d'écoute suffisamment neutre acoustiquement et bien sûr silencieuse. L'illusion peut être tellement crédible sur les bons systèmes qu'on a le sentiment de s'être physiquement déplacé ailleurs tout le temps d'un concert.

Applaudissements : Test sonore très simple et souvent révélateur. Des applaudissements se rapprochent d'un bruit blanc, erratique, mais riche en transitoires, et permettent de détecter des déséquilibres ou des toniques néfastes au rendu sonore. Ces déséquilibres peuvent être des défauts des enceintes acoustiques comme parfois un mauvais traitement acoustique de la pièce d'écoute. C'est aussi un son non musical familier que chacun connait, qui ne fait pas appel aux goûts musicaux personnels, et dont la crédibilté et le naturel peuvent être facilement appréciés. En particulier les applaudissements ne doivent pas tourner au brouhaha et rester différenciés. Sur un bon enregistrement les applaudissements permettent de détecter des irrégularités de la bande passant au même titre que la voix humaine. Le manque de matière ou l'absence de filé se traduit par un bruit de fritteuse pouvant aller jusqu'à l'agressif, inversement le rendu peut prendre un côté cotonneux et devenir terne, morne, sans vie. On doit pouvoir presque distinguer les claquements de mains d'hommes (plus graves, plus forts) et de femmes (plus aigus, souvent plus réservés), ceux qui sont plus près, plus loin... et aussi dans la salle ceux qui applaudissent mollement et ceux qui sont enthousiastes... ceux qui se lèvent pour applaudir. Le moment où les applaudissements diminuent puis s'arrêtent est souvent porteur de fines informations sur l'acoustique de salle, les plans sonores, l'aération, le naturel...

Dynamique : Il y a (au moins) trois sortes de dynamiques, l'absolue, la fine ou microdynamique et la capacité dynamique.
La dynamique absolue mesure l'écart entre les sons les plus bas et les sons les plus forts. C'est celle de l'ingénieur du son. Un CD autorise une dynamique qui peut atteindre 90 dB et un SACD autorise une dynamique de 120 dB. Cela n'offre pas un grand intérêt dans l'absolu. Rares sont les enregistrements qui atteignent 60 ou 65 dB de dynamique. Au delà, ils ne seraient pas écoutables sur une chaine Hi-Fi dans un salon. En effet en gardant les fortissimo à un niveau supportable, le niveau relatif des pianissmo serait tellement bas que le bruit amniant les couvrirait. Musicalement cette dynamique absolue n'est pas celle à laquelle l'oreille est musicalement le plus sensible sensible. L'oreille est sensible aux plus infimes variations instantanées de niveau car elle sait les interpréter finement.
C'est en effet cette microdynamique intermédiaire, qui est porteuse de toute l'émotion de la musique, de son expression, de sa tension et même de la notion de puissance au sens d'une progression impérieuse et inéxorable. Bien plus que le niveau final sonore qui sera atteint, ce qui compte pour l'oreille c'est comment on va l'atteindre.
La capacité dynamique est la capacité d'un système audio à reproduire un son durant toute sa croissance en intensité sonore de manière réaliste c'est-à-dire sans compression de dynamique ou avec une compression assez subtile pour ne pas pénaliser l'émotion (un crescendo depuis de le pianissimo jusqu'au fortissimo du tutti orchestral final par exemple).
Par réaliste on ne veut pas dire identique au niveau acoustique absolu du son en direct dans la salle de concert mais seulement trouver la forme de progression adéquate jusqu'au niveau sonore qui suscitera à domicile une émotion analogue, sans frustration, dans son salon. Une grande voix d'opéra atteint en effet 120 dB et une voix d'opérette 100 dB... ce serait stupide (et désagréable) d'arriver à un tel niveau sonore dans son salon.
L'exactitude du rendu des nuances fines est essentielle. Elle contribue pour une large part à l'expressivité de la restitution. Certains appareils ont tendance à simplifier, à caricaturer la dynamique en occultant les nuances fines. Ils manquent de subtilité et sont rarement musicaux. Souvent à puissance égale sur le papier (en Watts RMS) ils sonnent comme s'ils étaient deux ou trois fois moins puissants que d'autres amplis plus fidèles à la dynamique fine.

L'oreille, dans un local très silencieux offre une dynamique qui va de 30dBA (seuil d'audiblité en pratique, quasi le silence parfait en maison de campagne) à 130 dB (juste avant le seuil de la douleur). Entre deux niveaux sonores il a été déterminé le seuil différentiel relatif de perception des intensités : Pour deux intensités I1 et I2 (avec I2>I1) ce seuil s'exprime par le rapport : (I2 - I1)/I1.
En se basant sur ce seuil différentiel on trouve un peu plus de 320 sensations sonores entre le seuil d'audibilité et le seuil de douleur (selon e lexique d'acoustique INRP TECNE), le seuil temporel minimum de durée d'un niveau étant de 100 ms. 320 niveaux représentent trois fois plus que les 100 niveaux de 1 dB de la dynamique théorique (30dB-130dB). On comprend dès lors que le seuil audible de changement de niveau de 1 dB est assez grossier, et que le matériel hi-fi ait quelques difficultés à respecter la microdynamique et les nuances fines.

(*) Niveaux relatifs décroissants coef/ dB/ %
coef x dB inv 1/x pourcent
1 0 1 100%
1,41 -3 0.71 71%
1,59 - 4 0.63 63%
2 - 6 0.50 50%
2,25 - 7 0.44 44%
3,15 - 10 0.32 32%
4 - 12 0.25 25%
5 - 14 0.20 20%
10 - 20 0.10 10%
20 - 26 0.05 5%
40 - 32 0.025 2,5%
50 - 34 0.020 2%
100 - 40 0.010 1%
1000 - 60 0.001 0,1%
10000 - 80 0.0001 0,01%
500000 - 114 0.000002 0,0002%
1000000 - 120 0.000001 0,0001%
10000000 - 140 0.0000001 0,00001%
NB. 10 dB correspondent à une sensation de doublement du volume sonore.

Le mal du siècle: l'usage abusif de la compression de dynamique. La tendance se fait de plus en plus d'atténuer les niveaux maximums (les pics) , de hausser les niveaux minimums et de remonter le niveau général moyen. Si c'est tolérable pour des fonds sonores, diffusés à faible niveau, propices à meubler les espaces commerciaux pour que le client n'y ressente pas l'angoisse du magasin vide ou pour diminuer la claustrophobie dans les ascenseurs, ce n'est pas tolérable pour de la musique à vraiment écouter. Cette tendance outrancière revient à supprimer toute expressivité à la musique, à en laminer la plus grande partie du sens et incite à écouter trop fort.
Cela a aussi une autre conséquence encore plus dramatique, celle d'habituer l'oreille a des niveaux sonores trop élévés et cela en permanence, sans jamais lui donner le temps de se reposer... et quand à cela on ajoute la compression de données genre mp3 ou wma, que reste-il de la musique? En plus d'en faire des "musicalement lobotomisés" on fait d'une partie de notre jeunesse une génération de sourds précoces en puissance!
" La disparition des contrastes n'est pas seulement une violence esthétique faite à la vérité musicale, c'est aussi un véritable risque sanitaire dont les scientifiques commencent à prendre la mesure. " (in Le Monde Août 2008)
Wikipedia: Compresseur de dynamique
Mixage et compression
MP3, un danger public

Une autre, scène virtuelle C'est l'espace géométrique dans lequel nos imaginons avec plus ou moins de réalisme que les musiciens jouent devant vous.

Cette scène se situe sur les bons systèmes et les bonnes prises de son, toujours en arrière du plan des enceintes. Dans les meilleurs cas la scène virtuelle déborde à droite et à gauche au delà des enceintes et semble infinie en profondeur. un sentiment de hauteur s'y ajoute, avec la perception de l'acoustique de salle et le sentiment d'une baie ouverte dans son salon sur un autre univers.

La matérialisation des objet sonores dans l'espace peut demander un effort de concentration comme elle peut s'imposer sur les bonnes chaines audio avec une acuité qui emporte l'adhésion sans le moindre doute ni le moindre effort intellectuel.

Les prises de son de studio, mixées avec parfois des musiciens qui ne sont pas tous présents (variétés) en même temps, font souvent apparaitre une scène sonore sur le plan des enceintes, voire même en avant... totalement artificielle et rarement crédible. Relief et profondeur sont alors rarement de mise. Mais le plus souvent il s'agit des musiques plutôt frustres et peu exigentes sur ces aspects pour un public qui consomme plus qu'il n'écoute.

Chez l'être humain, l'oeil prime sur l'oreille. Dès lors que la scène sonore virtuelle devient tellement crédible que l'oeil ne peut s'empêcher de regarder le point d'émission sonore, le cerveau reconstitue l'image qu'il est censé y trouver. Il "voit" l'artiste à cet endroit. Le mariage oeil + oreille se fait alors au mieux et on entre instantanément dans la musique.

Très intéressant.
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