La sibilance, vous connaissez?

J'ai à tord toujours cru que la sibilance était lorsqu'une chanteuse pousse sa voix, apparaît alors cette espèce de son gravelleux, de grain que certain qualifie de numérique. Ce n'est pas ça pantoute.

Une des nombreuses définitions : The presence of strongly emphasized s, sh, ch, z, j sounds in speech called sibilants. These CONSONANTs are created by air moving through the vocal tract and being constricted by the position of the tongue and lips.

Je vais évidemment corriger ma définition tout en m'excusant auprès de mes amis audiophiles pour la mauvaise définition que je leur ai donné.

Mais alors comment appelleriez-vous ce son râpeux qui nous arrive lors d'une poussée d'instruments ou voix haut perchés? Est-ce le fait numérique? De la chaine? L'acoustique? un peu de tout?

J'ai remarqué qu'avec le DAC Anedio qui est excessivement précis que la sibilance passe beaucoup mieux que sur un dac moins précis.
Certains corrigent le problème en adoucissant les aigues mais ce n'est pas une bonne solution.

Intéressante remarque. J'imagine que la rapidité des appareils y est pour quelque chose.

Adoucir les aiguës???? C'est certain que c'est fatiguant la sibilance mais que la solution idéale doit se trouver du coté de l'acoustique et il ne faut pas négliger le coté naturel de la sibilance qui est souvent exagérer par un mauvais équilibre de la chaine.

Voici l'ultime accessoire pour donner plus de sibilances....les piezo de Motorola sonnait déjà mal...quoi de mieux que d'en combiner plusieurs ensemble...

http://img.canuckaudiomart.com/uploads/large/253059-vintage_traynor_ysp_1_sibilance_projectors_mid_70s.jpg

Sinon la sibilance se règle par une intervention aux niveaux de la dentition ou des execises de diction...sinon y a des compresseurs dédié pour controller ce défaut.

Ouf ! c'est des vrais h-p pour chauve souris ce regroupement de piézos. Des h-p de prestige ont déjà eu ces petits monstres. Les Dahlquist DQ10 et les vénérables électrostatiques Dayton Wright XG10 mk xx. Inutile de dire que le défaut qui revenait le plus souvent avec ces 2 h-p c'était l'extrême aigu parfois trop incisif.

Ah bien! C'est spécial !

Il fallait que j'en parle pour en voir une paire à vendre. Ça faisait des lunes que je n'en voyais plus. Les membranes de ce h-p sont enfermées dans une enveloppe gonflée d'hélium. C'était fait en Ontario

http://www.canuckaudiomart.com/details/649130963-one_pair_of_daytonwright_xg10_mk2_electrostatic_loudspeakers/

Mon premier préamp à vie était un Dayton Wright SPS MK2. Grosse tendance à favoriser les hautes férquences. Il faut le dire, il y avait infiniment meilleur. Par contre j'aurais bien aimé écouter les enceintes.

RicharD a écrit:

Mais alors comment appelleriez-vous ce son râpeux qui nous arrive lors d'une poussée d'instruments ou voix haut perchés?  Est-ce le fait numérique? De la chaine?  L'acoustique? un peu de tout?

Ça ne serait pas tout simplement "L'écrêtage"? avec le numérique, les enregistrements montent pas mal plus haut en db. Dans le temps que j'avais un "tape deck" et que j'enregistrais les aiguilles accotées dans le fonds à droite, ça râpait pas mal! :-)

Sylbeaul, la définition que tu donnes m'est apparu logique à moi aussi mais une petite recherche dit que c'est relatif à une suppression, voir la définition Wiki. Donc il ne peut y avoir détérioration du son, selon ma logique.

Du Petit Larousse, sibilant(e) : qui a le caractère du sifflement. Définition complémentaire, également appelée râle sibilant, est le terme médical désignant le sifflement produit par l'expiration à travers une bronche rétrécie.

Toujours du Petit Larousse 1996, écrêtage n'existe pas mais Wikipedia donne ceci : L'écrêtage consiste à supprimer une partie de l'amplitude d'un signal. Le redressement supprimant les alternances négatives peut être considéré comme un cas particulier de l'écrêtage.

RicharD a écrit:

Toujours du Petit Larousse 1996, écrêtage n'existe pas mais Wikipedia donne ceci : L'écrêtage consiste à supprimer une partie de l'amplitude d'un signal. Le redressement supprimant les alternances négatives peut être considéré comme un cas particulier de l'écrêtage.

En fait, ce que Larousse explique est quelque chose de visuel mais qui s'entend sous forme de distorsion. Exemple: tu prends un ampli que tu injecte une fréquence (sinus) Tu mets le signal assez fort pour faire 'clipper' l'ampli. Le clippage ou l'écrétage c'est lorsque le haut du sinus s'aplatit. Il devient plat ou Carré. Évidemment, il faut brancher un oscilloscope sur l'ampli et mettre une charge à sa sortie pour visualiser cela. La puissance d'un ampli est ainsi mesurée. On injecte un signal à une fréquence X à l'entrée de l'ampli et lorsqu'on monte le signal et qu'on atteint l'écrétage à la sortie, on vient d'atteindre et de déterminer la puissance de l'ampli. Cela peut aussi varier en fonction de la fréquence injectée à l'entrée et de la charge à sa sortie 4-8-16 ohms etc.