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| 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? | |
| | Auteur | Message |
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pompon
Messages : 2061 Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Sam 3 Déc - 15:23 | |
| J'ai fait une analyse spectre de mes tounes HD Rich Woman de Alison Krauss & Robert Plant ... que j'ai pris sur le net 16/44 flac car j'avais la 24/96 et j'étais curieux de comparer. À l'oreille, ca ne saute pas aux yeux si je peux dire. Cette musique est compressée et a une prise de son bizarre ... Voici le 16/44 VOici le 24/96 (je n'ai donc pas payé pour rien). La ligne qu'on voit ... un bruit de console. Voici un 24/88 que j'ai payé pour du HD. C'est du 16/44 upsamplé ... c'est pas mal évident Un autre 24/88 que j'ai payé pour du HD. La partie en haut, je ne sais pas comment l'interpréter ... probablement un système d'anti-copie ou du bruit à haute fréquence. Ca vient de hdtracks et provient du sacd. Bref, j'aurais du prendre le 16/44 à 8$ de mois. Un autre 24/88 de hdtracks. Ca ne marche pas sur la carte de son xonar quand tous les autres 24/88 jouent ... sur ma audiophilleo ca joue correct. Le graphique me semble très bizarre. On dirait que le second channel est déphasé ou je ne sais quoi ou l'encodage ne respecte pas le standard. De toute manière, hdtracks c'est fini ... plus moyens de downloader la-bas. J'avais le "Jazz at the pawnshop" 24/88 dans ma liste d'achat et je n'ai pas pu conclure la transaction car je reste pris sur l'adresse. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Sam 3 Déc - 15:50 | |
| Je ne vois pas l'intérêt d'acheter de la musique compressée en 24 bits . Le HD ne répare rien. Par contre le classique et la jazz pas compressé....avec une prise de son exceptionnelle et à prix RAISONNABLE : Je me laisserais tenté par quelques titres.
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| | | RicharD
Messages : 4211 Date d'inscription : 20/04/2010 Age : 70 Localisation : Québec
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Dim 4 Déc - 7:57 | |
| Il y a peu, il a été discuté ici que nos appareils étaient plus performants que ce que l'on nous offre comme performances d'enregistrements. Je suis assez d'accord avec ça pour les cd en général mais qu'en est-il avec les fichiers HD?
Je me pose la question suite à la lecture de la discussion sur Magasine Audio ainsi qu'à l'écoute de l'entrevue avec Nicolas Bartholomée. L'élément nouveau est la grande complexité d'enregistrer de la musique en numérique et quasiment l'exploit de la reproduire, surtout via des fichiers 24/96 et pire encore 24/192.
Y aurait-il là une partie de l'explication sur les difficultés à différencier/identifier les fichiers lors de tests à l'aveugle?
Aussi, comment être certain que ce que nous avons acheté, un fichier 24/96 mettons, est conforme et nous donne bien les spécifications promises?
Sur ce, bien d'accord avec Claude sur l'achat de fichiers HD compressés. C'est un non sens. Il ne reste qu'à déterminer un coût à RAISONNABLE. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Dim 4 Déc - 11:06 | |
| l'expérience de pompon est conforme aux déclarations dans l'entrevue avec Nicolas Bartholomée. Il y a sur le marché des fichiers malhonêtes qui ne sont que des fichiers upsamplés. il nous reste à être vigilant dans nos achâts et le temps d'acheter de la musique à l'aveugle est dépassé. Il faut que les détails sur l'enregistrement soient indiqués, en espérant la vérité. Et en plus on peut toujours écouter des extraits, c'est au moins ca. Faudrait savoir d'où sortent les fichiers des anciens albums pop/rock proposés?? À moins d'avoir accès aux masters originaux, le reste ne peut-être que du repiquage non? à date j'ai eu un peu de tout, mais les meilleurs achâts vont de pair avec le sérieux du label. Sur HDtrack faudrait poser la question. Je vais essayer. quand la fiche technique est absente.... faut faire gaffe. j'ai bien aimé les détails fournis par channel classics sur les pochettes PDF. Shostakovich Cello Concerto No 2 Britten Cello Suite No 3 - Booklet.pdf on peut avoir une bonne idée du produit, et savoir avec quel équipement le mixage est évalué est plutôt rassurant. quand il n'y arien d'indiqué bonne chance. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Ven 23 Déc - 10:05 | |
| Merci pompon pour avoir partagé cet outil logiciel. Hier, alors que j'écoutais des pièces transférées du CD à mon disque dur, j'avais l'impression qu'il y manquait des aigus. Après avoir vérifié mes fichiers ripés, je remarque que ces pièces n'ont aucunes fréquences au delà de 12kHz. Vérification faites, iTunes me transférait tout ça à un niveau inacceptable à mon goût.
J'ai repris le transfert, et c'est maintenant comparable au fichier AIFF du cd.
On en apprends tous les jours. |
| | | pompon
Messages : 2061 Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Ven 23 Déc - 12:03 | |
| Il faut utiliser du AppleLossless si tu tiens réellement à utiliser iTunes. Il avait du te mettre ca en AAC par défaut.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Ven 23 Déc - 12:09 | |
| - pompon a écrit:
- Il faut utiliser du AppleLossless si tu tiens réellement à utiliser iTunes. Il avait du te mettre ca en AAC par défaut.
Est-ce qu'ils téléchargent du AIF maintenant? |
| | | pompon
Messages : 2061 Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Ven 23 Déc - 12:39 | |
| iTunes ne permet que du "lossy".
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Ven 23 Déc - 12:51 | |
| - pompon a écrit:
- Il faut utiliser du AppleLossless si tu tiens réellement à utiliser iTunes. Il avait du te mettre ca en AAC par défaut.
À 128 en plus. Heureusement, je n'achète pratiquement plus de musique. Il y a quelques années, j'utilisais le AAC à 320. 99% de ma collection est dans ce format, et je ne re-riperai pas mes CDs, sauf les quelques-uns qui en valent la peine. |
| | | RicharD
Messages : 4211 Date d'inscription : 20/04/2010 Age : 70 Localisation : Québec
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Sam 24 Déc - 9:12 | |
| Par curiosité, est-ce que tu confirmes que le AAC est différent du WAV ou AIFF?
Je te pose la question car les audiophiles sont divisés sur la question. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Sam 24 Déc - 10:10 | |
| - RicharD a écrit:
- Par curiosité, est-ce que tu confirmes que le AAC est différent du WAV ou AIFF?
Je te pose la question car les audiophiles sont divisés sur la question. Il y a une différence au spectrogramme. En AAC 320, les fréquences ne dépassent pas 20 kHz. En lossless, on voit des peaks à 22kHz et plus. Par contre, je sais que ma capacité à percevoir les aigus s'arrête à 18kHz, au plus. Par expérience, je ne remarque pas de différence entre lossless et AAC. Mais ma chaîne en diy (ampli, haut-parleur, DAC) n'est peut-être pas aussi révélatrice qu'une autre; je n'ai pas vraiment pu comparer. Ou est-ce simplement un problème entre mes oreilles? Je me rappele avoir écouté à plusieurs reprises une pièce produite par Fidelio lors du salon du son et de l'image. La salle était raisonnablement agencée; une seule chaîne, une grande salle (genre salon), et des sièges bien positionnés (avec une audience disciplinée). Bref, après plusieurs écoutes de cette chaîne qui me plaisait beaucoup (Nagra en amplification et sources, et superbes haut-parleurs canadiens dont je ne me rappelle plus le nom) m'est apparue comparable à la mienne, pour ce qui est de l'écoute de cette pièce musicale produite par Fidelio. Donc, en tenant copte de ces paramètres existentiels, moi je ne perçois pas de différences. |
| | | RicharD
Messages : 4211 Date d'inscription : 20/04/2010 Age : 70 Localisation : Québec
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Sam 24 Déc - 10:46 | |
| Si c'était au salon Fidelio, je parierais pour des Verity Audio.
Le sujet est préoccupant, quelle importance accordée à nos impressions? C'est à dire pouvons-nous nous faire confiance pour évaluer une écoute?
Comme cette histoire de différences entre fichiers. Troublant et je ne suis pas prêt à admettre que le simple AAC fasse l'affaire. Comment arriver à percevoir ces différences.
Je l'ai déjà écrit, cela dépasse la qualité sonore, qui semble à date le seul critère d'évaluation. Mon questionnement débute à partir d'ici. Peut-on ajouter objectivement d'autres critères? Si on admet qu'un sub, qui ne joue pas de la basse mais appui cette dernière, qu'un super tweeter n'est perçu qu'au moment où on l'enlève, on admet que les impressions tiennent une place importante à l'écoute. Est-ce que cela serait un des critères à ajouter à la liste, les impressions?
Et je ne parle pas des émotions ici mais des impressions. L'ouverture sur la salle, les bruits émanant de cette dernière, les bruits des musiciens, la respiration bref tout ce que l'on pourrait entendre lors d'un concert acoustique autre que la musique.
Parlant des émotions, y a t'il de l'émotion partout, tout le temps lors des enregistrements? Je ne crois pas et une chaine digne de ce nom devrait être en mesure de ne pas donner de l'émotion lorsqu'il n'y en a pas. Maintenant pour reprendre l'idée du modo de Qobuz, est-ce que cette musique qui n'est pas jouée avec émotion peut créer une émotion chez l'auditeur? Je dirais que oui, rien pour simplifier les choses.
C'est compliqué et si c'était simple, ça serait simple. Les solutions seraient évidentes.
Faut se rendre compte que ces 30 dernières années ont été remplies de croyances, d'a priori, de légendes urbaines au détriment du gros bon sens. Redresser ces tendances, ça ne sera pas de la tarte et prendra le temps qu'il faudra. Patience et longueur de temps.
Dommage que tu n'achètes plus de musique.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Sam 24 Déc - 12:01 | |
| - RicharD a écrit:
- C'est compliqué et si c'était simple, ça serait simple. Les solutions seraient évidentes.
Faut se rendre compte que ces 30 dernières années ont été remplies de croyances, d'a priori, de légendes urbaines au détriment du gros bon sens. Redresser ces tendances, ça ne sera pas de la tarte et prendra le temps qu'il faudra. Patience et longueur de temps.
Dommage que tu n'achètes plus de musique.
Une chose que je remarque, ceux qui écoutent des "studio master" sont assez unanimes, il se passe quelque chose de plus et peu regrette d'avoir fait le pas. Au contraire ils aiment et en redemandent. C'est pas une preuve, encore des impressions, l'apparence des choses et jamais la chose en soit, le "live". Sur un autre plan,, les producteurs (artistes et preneurs de son) qui prennent le pari d'enregistré dans le but de distribuer en HD, mettent le paquet pour reproduire le plus fidèlement possible parce que l'erreur apparait plus facilement avec ce niveau de détail. S'ils ne le font pas, c'est risqué. c'est déjà une bonne raison de passer à ce niveau de fichier. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Dim 25 Déc - 20:01 | |
| Bonjour, très intéressant cette analyse spectrale. Ça nous prouve qu'il y en a qui tentent de nous prendre pour des billes. C'est pas nouveau remarquez.
Au delà de ça, parce qu'il y en a qui font aussi bien leur boulot et qui fournissent des vrais masters en 24/96, pour répondre au débat sur son utilité ou non, mon point de vue est que plus il y a de données, mieux c'est. S'arrêter à la croyance qui dit: "L'oreille n'entend que de 20Hz à 20Khz, alors pourquoi retranscrire plus?" est un non sens pour moi. C'est oublier qu'il n'y a pas que l'oreille qui perçoit les vibrations des particules de l'air, mais aussi le corps, et ces données sont interprétées par le cerveau, qui ne l'oublions pas est (ou peut être, selon les cas) une machine très complexe.
Pour moi aller au delà de ce que l'oreille entend participe au ressenti de la musique, comme en concert, où toutes les fréquences sont présentes.
De plus, ce n'est pas pour rien si maintenant les REC se font en 24 bits (meilleure amplitude, dynamique) et 48Khz - studios commerciaux, 96Khz - studios de qualité ou 192Khz - grandes maisons de classique (meilleure définition dans le haut) C'est sûr que ça coûte plus cher en stockage, ça pèse vraiment lourd la minute le 192Khz. Et des sessions multipistes en classique, ça en fait des minutes d'enregistrées! Mais il y a bien une raison non? Mais toutes les productions actuelles envoient leur session au mastering en "HD". C'est lui qui va ensuite convertir au format CD. Soyez-sûr que la plupart de ces productions (depuis déjà quelques années) ressortiront en HD quand la demande sera là.
@Jacques: aucun ingé son ne se dit: "il y a des défauts dans mon mix en 24/96, mais ils disparaîtront à la conversion." Donc ce n'est pas une raison valable à la non diffusion de ce format. Je ne m'y connait pas trop en classique, mais de toute façon, quoiqu'il arrive le but est d'enregistrer avec la meilleure qualité possible, et croyez-moi le son en studio est d'un qualité d'écoute inégalable (ne serait-ce que grâce à l'acoustique de la pièce), où tous les défauts sont visibles. Si ça sonne en studio ça sonnera partout, que ce soit en 24/96 ou en 16/44.1
Dans les écoles de son, on nous apprend qu'il faut traiter le son (notamment les reverbes) avec une fréquence d’échantillonnage la plus haute possible pour une meilleure définition dans les traitements, et ce même si de toute façon on réduit ensuite en 16/44.1. Au final c'est vraiment réduire les tuyaux en bout de chaine. Vivement que la norme passe au 24/96. Je suis content de voir qu'on y arrive petit à petit. C'est surtout une question commerciale. Faut que les gens remplacent leur platine ou passent directement par le dématérialisé, mais pour ça il faut des cartes sons, une bonne connexion pour télécharger rapidement (on arrive à la fibre, tant mieux) et que les éditeurs suivent le pas en vendant du flac 24/96, mais ça coûte plus cher que le mp3 en bande passante sur leur serveurs. Et de toute façon on n'est pas beaucoup à s'en plaindre. Ceci dit, tout ça n'a de sens que sur un bon système audio.
En tout cas un prof de l'école où j'étais (un taulier croyez-moi) nous disait: "le support d'avenir de la musique, c'est le streaming." Mais alors, en 24/96? A méditer! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Dim 25 Déc - 20:59 | |
| - RicharD a écrit:
- Si c'était au salon Fidelio, je parierais pour des Verity Audio.
Le sujet est préoccupant, quelle importance accordée à nos impressions? C'est à dire pouvons-nous nous faire confiance pour évaluer une écoute? Oui, mais à mon sens, dans les limites humaines. Il y a des limites humaines à plusieurs traits: limites sensorielles, limites perceptuelles, limites cognitives, limites environnementales, limites techniques, limites créatives, etc. Il faut comprendre aussi notre façon d'aborder l'univers. D'abord les sens: ils fonctionnent par des systèmes chimiques et mécaniques. Un photon est suffisant pour innerver une cellule perceptive de l'oeil. La perception: le processus qui saisi l'information de la cellule innervée, et la transcrit si on peut dire en un signal nerveux vers le cerveau. La perception est un processus qui entame déjà une dégradation informationnelle; si une cellule perceptive peut être innervée par un seul photon, le système de perception peut décider qu'il n'y a pas d'informations suffisantes pour déranger le reste du système. Pensons-y un instant; si un seul photon devait mettre en branle l'ensemble du corps à chaque fois, la dépense d'énergie serait énorme versus les raisons du mouvement. Le système percepteur fait en sorte un travail de sommation des informations sensorielles afin que le cerveau (les processus sous-cognitifs) puissent être à même de décider s'il y a assez d'information pour qu'un mouvement puissent être planifié. À la base, l'influx sensori-perceptuel parcours les nerfs à une vitesse de 76.2 mètres par seconde (pour les sens du toucher). Le son parcours 340 mètres par seconde. http://hypertextbook.com/facts/2002/DavidParizh.shtmlJ'en déduis que la perception du son est similaire au toucher (ce sont les poils dans les vestibules qui sont sensibles aux ondes sonores). D'un point de vue évolutif, je parierais que le toucher est un sens majeur, et le plus ancien, et s'est spécialisé selon les besoins. Et effectivement, c'était bien des Verity, et elles sont formidables. - RicharD a écrit:
- Comme cette histoire de différences entre fichiers. Troublant et je ne suis pas prêt à admettre que le simple AAC fasse l'affaire. Comment arriver à percevoir ces différences.
Je l'ai déjà écrit, cela dépasse la qualité sonore, qui semble à date le seul critère d'évaluation. Mon questionnement débute à partir d'ici. Peut-on ajouter objectivement d'autres critères? Si on admet qu'un sub, qui ne joue pas de la basse mais appui cette dernière, qu'un super tweeter n'est perçu qu'au moment où on l'enlève, on admet que les impressions tiennent une place importante à l'écoute. Est-ce que cela serait un des critères à ajouter à la liste, les impressions? Il faudrait que l'on s'entende sur les définitions; impressions, sensations, perceptions, rationalisations, observations, etc. On pourrait probablement arriver à catégoriser certaines différences d'opinions plus clairement (dans le respect mutuel, bien entendu!). - RicharD a écrit:
- Et je ne parle pas des émotions ici mais des impressions. L'ouverture sur la salle, les bruits émanant de cette dernière, les bruits des musiciens, la respiration bref tout ce que l'on pourrait entendre lors d'un concert acoustique autre que la musique.
Parlant des émotions, y a t'il de l'émotion partout, tout le temps lors des enregistrements? Je ne crois pas et une chaine digne de ce nom devrait être en mesure de ne pas donner de l'émotion lorsqu'il n'y en a pas. Maintenant pour reprendre l'idée du modo de Qobuz, est-ce que cette musique qui n'est pas jouée avec émotion peut créer une émotion chez l'auditeur? Je dirais que oui, rien pour simplifier les choses.
C'est compliqué et si c'était simple, ça serait simple. Les solutions seraient évidentes. Je ne crois pas qu'il y ait quoique ce soit d'évidemment simple, à moins de "simplement" accepter les choses telles quelles sont! Pour moi, le bruit du vent peut me rendre émotif, de même que le violon, etc. L'émotion est une chose complexe qui est un construit d'expériences passées associée au plaisir et "déplaisir". - RicharD a écrit:
- Faut se rendre compte que ces 30 dernières années ont été remplies de croyances, d'a priori, de légendes urbaines au détriment du gros bon sens. Redresser ces tendances, ça ne sera pas de la tarte et prendra le temps qu'il faudra. Patience et longueur de temps.
Dommage que tu n'achètes plus de musique.
Richard, j'essaie de me concentrer sur le plaisir de la musique, plutôt que son rendu réaliste comme but. J'ai choisi les combats que je pourrait gagner; le vélo longue distance, aider les gens dans le besoin, et avoir une chaîne audio que je peux entretenir par moi-même le plus possible. C'est presque réussi. Pour les CDs, j'en achète encore de temps à autre, mais après avoir eu une collection de plus de 2500 de ces derniers, et sachant qu'il y a encore de la place pour des créations originales, et de belles interprétations baroques, je suis moins dépensier... ;o) |
| | | RicharD
Messages : 4211 Date d'inscription : 20/04/2010 Age : 70 Localisation : Québec
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Lun 26 Déc - 9:29 | |
| Tedvi, J'aimerais te souhaiter la bienvenu sur Audio Café. Sans le dire clairement, tu es preneur de son? Ceci dit, tes propos rejoignent l'essentiel des membres ici. J'espère que tu prendras goût à donner ton point de vue. J'ai relevé deux phrases qui me parlent beaucoup. - Citation :
- Pour moi aller au delà de ce que l'oreille entend participe au ressenti de la musique, comme en concert, où toutes les fréquences sont présentes.
Entièrement d'accord. Il suffit d'écouter avec des supers tweeters et/ou un sub et de les retirer pour se rendre compte qu'il manque quelque chose. Pourtant ces ST/sub ne s'entendent pas ou presque. - Citation :
- Et de toute façon on n'est pas beaucoup à s'en plaindre. Ceci dit, tout ça n'a de sens que sur un bon système audio.
Ici on est pas beaucoup mais on se plaint. Il faut s'entendre, les audiophiles, pour dire que l’enregistrement est la pierre angulaire de la passion hifi. Il faut savoir aussi qu'il se fait de très bons enregistrements et que ce n'est pas dans la musique pop/rock et ses déclinaisons que tu les retrouvent. Peut être que la clé finalement est de mettre à la mode la musique classique et de permettre sa diffusion? Mais là, si cette musique devient populaire, sera t'elle traitée comme la pop? C'est à dire comme de la "FAST MUSIC", en relation avec Fast Food? | |
| | | RicharD
Messages : 4211 Date d'inscription : 20/04/2010 Age : 70 Localisation : Québec
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Lun 26 Déc - 10:09 | |
| Il y a du boeuf dans cette discussion. Pendergast, - Citation :
- Oui, mais à mon sens, dans les limites humaines. Il y a des limites humaines à plusieurs traits: limites sensorielles, limites perceptuelles, limites cognitives, limites environnementales, limites techniques, limites créatives, etc.
Très intéressant ce que tu écris, écrits qui dépassent mes connaissances je dois dire et j'apprend. Mais ne sommes-nous pas limités à l'écoute de la musique acoustique live que le même spectacle reproduit par une chaine audio? - Citation :
- Il faudrait que l'on s'entende sur les définitions; impressions, sensations, perceptions, rationalisations, observations, etc. On pourrait probablement arriver à catégoriser certaines différences d'opinions plus clairement (dans le respect mutuel, bien entendu!).
Là on parle le même langage. L'audiophile a le chic d'utiliser plein de jolis mots et expressions sans ce demander si les autres vont bien saisir le même sens, auront la même définition de ce mot. Un peu comme la tour de Babel. Il faut en arriver à se définir personnellement et ensuite se définir comme groupe. Nous ne serions pas les premiers à le faire. Le oenologues y sont arrivés avec la robe et jambe et que sais-je encore. Des mots au sens redéfinis, devenus la norme dans ce domaine et qui permettent à un italien, russe, africain, américain et québécois de comprendre précisément de quoi il se parle. Nous sommes encore loin de la coupe aux lèvres avec la musique organique et la pressurisation. - Citation :
- Je ne crois pas qu'il y ait quoique ce soit d'évidemment simple, à moins de "simplement" accepter les choses telles quelles sont! Pour moi, le bruit du vent peut me rendre émotif, de même que le violon, etc. L'émotion est une chose complexe qui est un construit d'expériences passées associée au plaisir et "déplaisir".
Est-ce que l'amateur audiophile achète de la musique pour l'écouter ou l achète de la musique pour faire évoluer sa chaine? Je pose la question car ce que j'ai souligné me l'inspire. Je me poserai cette difficile question, s'il n'y avait pas mes appareils audio, écouterais-je de la musique? Chacun a sa réponse. Pour moi il est clair que ça serait simple sans appareil. - Citation :
- j'essaie de me concentrer sur le plaisir de la musique, plutôt que son rendu réaliste comme but. J'ai choisi les combats que je pourrait gagner; le vélo longue distance, aider les gens dans le besoin, et avoir une chaîne audio que je peux entretenir par moi-même le plus possible. C'est presque réussi.
Je n'ai peut être pas saisi le sens exact de ce dernier paragraphe. J'ai cessé, depuis un moment déjà, de sentir que mon audiophilie était une tare. J'ai même la prétention d'être un hifiste. Pour fin de compréhension, le hifiste élimine ses goûts personnels dans l'élaboration de l'écoute de la musique via sa chaine. Les goûts personnels se limitant au choix de la musique et de la couleur des murs. J'assume donc ma passion. J'ai écrit, je ne sais plus combien de fois, que ce petit groupe que forme les audiophiles, injectent suffisamment d'argent pour faire vivre l'industrie de l'audio et de ce fait, devrait avoir cette industrie comme allié naturel pour réclamer de bons enregistrements peu importe le style. Ce n'est pas le cas. Peut-il en être autrement? Je crie que oui. Il faut s'en convaincre et ça s'en vient tout doucement. Là où je te rejoins c'est dans le plaisir d'écouter de la musique. Dans l'auto, radio de table, chaine hifi, l'émotion sera ressenti. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Lun 26 Déc - 10:57 | |
| - RicharD a écrit:
- Il y a du boeuf dans cette discussion.
Citation: pendergast j'essaie de me concentrer sur le plaisir de la musique, plutôt que son rendu réaliste comme but. J'ai choisi les combats que je pourrait gagner; le vélo longue distance, aider les gens dans le besoin, et avoir une chaîne audio que je peux entretenir par moi-même le plus possible. C'est presque réussi.
Citation: RichardD Je n'ai peut être pas saisi le sens exact de ce dernier paragraphe. J'ai cessé, depuis un moment déjà, de sentir que mon audiophilie était une tare. J'ai même la prétention d'être un hifiste. Pour fin de compréhension, le hifiste élimine ses goûts personnels dans l'élaboration de l'écoute de la musique via sa chaine. Les goûts personnels se limitant au choix de la musique et de la couleur des murs.
J'assume donc ma passion. J'ai écrit, je ne sais plus combien de fois, que ce petit groupe que forme les audiophiles, injectent suffisamment d'argent pour faire vivre l'industrie de l'audio et de ce fait, devrait avoir cette industrie comme allié naturel pour réclamer de bons enregistrements peu importe le style. Ce n'est pas le cas. Peut-il en être autrement? Je crie que oui. Il faut s'en convaincre et ça s'en vient tout doucement.
Là où je te rejoins c'est dans le plaisir d'écouter de la musique. Dans l'auto, radio de table, chaine hifi, l'émotion sera ressenti.
Oui c'est même plus que de la dinde votre discussion. pour moi simple audiophile de peu de mots. Pour ma part j'apprends à me situer en vous lisant, je constate que Pendergast apporte une vision large des conceptes de sensations/perceptions, un Kantien de toute évidence et c'est du bonbon à lire. Il y a des lumières qui s'allument dans cette vision large de la HIFI pour mieux définir ce monde des "apparences". dans cette quête de définission, j'ai cette satané incompréhension d'un terme que bien des gens se servent, même dans les belles entrevues en Podcast de Qobuz que j'ai écoutées ce matin. (Voir post de Claude.) "MUSICAL" Ont y reviens toujours, on dirait une espèce de porte de sortie que les gens utilisent sans qu'il se mouillent plus à fond. Et toi pendergast, que penses-tu de ce foure tout de terme? Deuxio, je suis en plein accord avec la conclusion de Richard sur sa position claire en tant que HIFISTE et fier de l'être. Pourquoi avoir si peur de se définir ainsi? Cachez ce sein que je ne saurai voir? Comme il est aussi vrai qu'on peut changer de statut au cours d'une même journée passant de simple mélomane à un hifiste dur. On change à chaque instant et tout nous est possible en refusant de se soumettre aux dictats de l'industrie. C'est comme on dit en société, on aura les politiques qu'on mérite tant qu'on ne s'en occupera pas.
Dernière édition par jacques le Lun 26 Déc - 11:51, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Lun 26 Déc - 11:27 | |
| - RicharD a écrit:
Je n'ai peut être pas saisi le sens exact de ce dernier paragraphe. J'ai cessé, depuis un moment déjà, de sentir que mon audiophilie était une tare. J'ai même la prétention d'être un hifiste. Pour fin de compréhension, le hifiste élimine ses goûts personnels dans l'élaboration de l'écoute de la musique via sa chaine. Les goûts personnels se limitant au choix de la musique et de la couleur des murs.
J'assume donc ma passion. J'ai écrit, je ne sais plus combien de fois, que ce petit groupe que forme les audiophiles, injectent suffisamment d'argent pour faire vivre l'industrie de l'audio et de ce fait, devrait avoir cette industrie comme allié naturel pour réclamer de bons enregistrements peu importe le style. Ce n'est pas le cas. Peut-il en être autrement? Je crie que oui. Il faut s'en convaincre et ça s'en vient tout doucement.
Là où je te rejoins c'est dans le plaisir d'écouter de la musique. Dans l'auto, radio de table, chaine hifi, l'émotion sera ressenti.
Je voulais simplement dire que j'ai accepté que je n'aurai jamais l'expérience audiophile absolue. Dans la vie j'aide les gens, dans les limites de ce que je peux faire et de ce que les autres sont prêts à essayer. En vélo, je fais de la très longue distance avec un minimum d'arrêts, mais je ne suis pas un ultra-cycliste (longue distance avec vitesse maximale tout le temps). Mon expérience audiophile s'arrête à ce que j'ai maintenant; est-ce musical? oui. Est-ce proche de l'expérience originale en spectacle? suffisamment à mon goût. Est-ce que cela m'empêche de réfléchir à toutes ces limites, et pencher vers une expérience qui repousserait ces limites? Non. Pour la vie audiophile, j'ai fait le choix de ne plus chercher d'appareils électroniques comme si cette quête était un but en soi, mais plutôt comme une opportunité ou, dans ma passivité très confortable de spectateur, si un de ces appareils me passe sous le nez, je prendrai le temps de réfléchir afin d'agir. Notre quête d'absolu s'arrete à notre finitude humaine, à la limite de ce que nous sommes. Mais je sais que ces limites peuvent être repoussées; j'ai fait Paris-Brest-Paris cette année; 1200 km de vélo en 87heures, sur un vélo à pignon fixe. On m'aurait demandé si j'en aurais été capable il y a un an, et j'aurais dit non. Il aura fallu faire l'expérience pour pouvoir le savoir. Pourrais-je faire la Race Across America? Peut-être, je ne sais pas. Mais je fait le choix de ne pas m'engager dans cette voie-là pour le moment. Peut-être plus tard. Si j'avais les sous, peut-être que j'investirais davantage sur ma chaîne. Les Verity me semblent tellement bonnes! Mais les haut-parleurs que j'ai sont le legs de mon père aujourd'hui décédé. En plus, elles jouent très bien ces enceintes, selon les dires de plusieurs. Je les aiment et on me confirme qu'elles sont bien bonnes. Je me sent donc confortable avec ce choix. De là mon attachement pour ma chaine. Je l'ai fait et elle performe bien. Sûrement qu'elle est perfectible. Sûrement que je pourrais faire des changements ici et là. Je le fait de temps à autre; j'ai une panoplie de lampe pour mon ampli casque "Crack" de Bottlehead. Et l'expérience change et de façon agréable. Probable que je limiterai les changements à de menu détails; un condensateur ici, des résistances de plus haute qualité là, juste pour voir.... Pour essayer de faire court, mon expérience audiophile est complexe; avec des attachements, des appréciations qui puisent d'expériences personnelles intenses (de belles musiques propres à générer des émotions personnelles, le leg de mon père, la fierté d'avoir construit cette chaîne). Mon expérience musicale en est parfois magnifiée, au point que je n'y vois rien améliorer pour le moment, et ce, même si les pièces musicales peuvent être de qualité variable... |
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| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? Lun 26 Déc - 15:04 | |
| - jacques a écrit:
Deuxio, je suis en plein accord avec la conclusion de Richard sur sa position claire en tant que HIFISTE et fier de l'être. Pourquoi avoir si peur de se définir ainsi? Cachez ce sein que je ne saurai voir? Comme il est aussi vrai qu'on peut changer de statut au cours d'une même journée passant de simple mélomane à un hifiste dur. On change à chaque instant et tout nous est possible en refusant de se soumettre aux dictats de l'industrie. C'est comme on dit en société, on aura les politiques qu'on mérite tant qu'on ne s'en occupera pas.
Je me permet de me citer moi-même, c'est le temps des fêtes. seulement pour dire que je ne vise personne en particulier, qui suis-je? Non, c'est une impression générale sur la résignation percue entre les lignes ici et là aussi-bien en hifi qu'en politique. . Ca doit-être Richard qui m'influence comme ca Même dans les podcasts où les preneurs de son avouent qu'ils doivent restreindre l'écart dynamique pour pouvoir passer à la radio ou en auto, tirant ainsi vers le bas. |
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| Sujet: Re: 24/88, 24/96 ... est-ce qu'on paye pour rien ? | |
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